Le blues du développeur

En revenant d’une conférence sur GIT dans le cadre du BreizhCamp (faite par Sebastien Douche, excellent orateur) je rentre chez mon frère qui m’héberge. Et commence la conversation type que nous développeurs nous avons déjà eu des dizaines de fois:

Mon frère : Alors cette conf, sympa ? C’était sur quoi ?

Moi : Ouep super bien, on nous a présenté GIT

Mon frère : Ah ? C’est quoi GIT

Moi : Un super outil de GConf pour remplacer SVN qu’il est grand temps de virer.

Mon frère (perplexe) : Ah…ok….bon, et sinon les enfants, ils vont bien ?

Et votre femme (oui car souvent le développeur est un homme 😉 ) ne vous a jamais demandé comment s’est passé votre journée ? Chez moi ça donne à peu près ça :

Ma femme : Alors ta journée ? bien passé ?

Moi : Oui le top, j’ai complètement refait la gestion transactionnelle du projet pour utiliser de l’AOP en mettant le place spring et Jersey pour l’exposition REST.

Ma femme (perplexe) : Ah… en effet ça a l’air bien.

Moi : Et toi ? bonne journée ?

Ma femme : Oui pas mal, j’ai diagnostiqué un truc grave au plus tôt, ça va sûrement lui sauver la vie.

Moi (perplexe) : Ouais… C’est pas mal non plus…

C’est je trouve le plus frustrant dans notre métier, on peut faire des trucs hyper techniques, c’est très compliqué de l’expliquer et de le faire partager aux non néophytes. Pire : plus c’est technique et moins c’est impressionnant/intéressant pour les autres. Faites une page web avec un GIF animé et vos amis vous prennent pour un dieu de l’informatique. Par contre plus c’est technique et moins on peut montrer un résultat concret.

Personnellement j’ai vu le changement quand je suis passé d’un projet Java sur le Machine To Machine au développement sur iPhone. A expliquer à mon entourage c’est le jour et la nuit 😉

C’est aussi pour ça que des journées comme le BreizhCamp ça nous fait du bien à nous les développeurs, on peut discuter avec d’autres personnes qui comprennent ce que l’on fait. Donc encore merci Nicolas pour l’avoir organisé !